Oubli

Au début
rien que le vide
un désir d’oubli
un silence sans image

et puis
fffouuu ce vent
ce vent dans ma tête
comme le chant d’un coquillage

alors c’est revenu

le vent
le crissement du sable dans les oyats
les fragrances de bruyères mêlées à celle des pins
et ce wouhm incessant que font les vagues quand elles se brisent

quand elles se brisent
elles roulent elles écument et viennent déposer un baiser salé mouillé sur la plage

ce wouhm lourd et pesant
comme un cœur qui va rompre
ce wouhm lourd et pesant
qui me brise

Publié par francis.friedlander

Je suis venu à la poésie par le biais de la photographie, je commente sous forme de poèmes des photos que j'ai réalisé lors de promenades dans la nature et ailleurs. Mon blog le plus visuel : https://friedphotopoemes.blogspot.com

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