Je musais alors
les yeux bercés
aux paysages vallonnés
Ombrés de futaies bleutées
deux lacs reflétaient le ciel
où j’aimais décidément me perdre
pour des jours amoureux et prometteurs
Il fit beau
j’approchais
un sentier bordé de dentelles
blanches sur les cîmes
chaudes et sombres sur l’abysse
d’un amour à venir
Il fut dit
une fois
deux trois mots
un langage arabesque
aux saveurs de tendresse
chiffonnade de coquelicots
Balancement des arbres
les feuilles applaudissaient le vent