A force de trop vouloir D’enfants aux yeux un rien bleu De beaux enfants cheveux houblon Désirs qui rimaient à rien et filaient au pas de la perfection Vous nous profiliez des jours noirs de peurs malheurs et confusions. ****** Un pas vers toiet la vie commenceDeux pas, je me vois papaUn deux trois pas,Lire la suite « A petits pas »
Archives de l’auteur : ffriedlander0285
Le grand Hurlu
Si par mégarde, tu joues près de la friche,les graminées ne pourront te cacher.Avec ses vilains grands yeux qui trichentson air très mauvais et ses hurlementscelui qui t’a vu, c’est le grand Hurlu. File dans les herbes gamin, pars au loin.Prends le chemin, cours au vent, t’es malin.Un chapeau pointu, sa bouche pleine de dents,ilLire la suite « Le grand Hurlu »
Rhapsody pour cabillaud
La nuit il rêvait aux étoilescomme bien des poissons d’argentsrêvent scintillement de luneque la mer berce tendrementdans les reflets de la lagune. C’était un cabillaud qui suivait sa mamanla nuit ce grouillot nageait sous le firmament.Évitant les dangers, aux filets la prisondes pêcheurs bien ronchons, appâts et hameçons. Il vaut mieux pêcher un godillot bêtementqueLire la suite « Rhapsody pour cabillaud »
La chevelure des maléfices
Cette petite histoire m’est passée par la tête pour un jeu d’écriture (la roulette russe) sur une image et un titre imposé. Aujourd’hui Suzanne a quitté le bord de sa rivière ensorcelée, arrivée en ville elle marche gaiement. Elle se transforme et sans perdre son charme remonte l’avenue du Maine.Suzanne aime les hommes et ilsLire la suite « La chevelure des maléfices »
Sierra Nevada
Après Grenade et le chemin de l’hacienda,parcourant la montagne des petits villages blanc,je découvre les cimes de la Sierra Nevada.Le son de quelques clochettes portées par le vent,Près de moi hennit le plus beau des Alezan. Ma Lotika je t’en prie, ne soit pas jalouseCuando yo hablo avec la belle andalouse.Maria, elle est pour moiLire la suite « Sierra Nevada »
Regard sur mon jardin
C’est un monde d’herbes follesde graminées tout terrainqui se moque du gazonles merles le savent bien.Mon saule pleureur a construitune pergola sur rueoù se bécotent gamines et gamins. Au bord de la terrasse la lavande se lie au romarinla monnaie du pape s’est couchéesur la corbeille de la mariéesur le mur la vigne vierge s’effarouched’uneLire la suite « Regard sur mon jardin »
Calme profond
Un temps frileux toussait assumant son grand âge assis sur un banc dans l’ombre sombre d’un tremble il prenait ses vacances trois jours en décembre douze coups de midi résonnaient au village un silence gelé suivit leurs longs sillages. Le temps conviait, ils ont trinqué au vent gris nul ne sait ce qu’ils se racontaientLire la suite « Calme profond »
Petit tambour
Je laisse alleroublie le licoupose le jougj’aspire à reposer Je ferme les yeuxl’air est fraicheurtorpeur des dieuxje laisse aller Esprit du voyagedépose moiau versant ensoleillérayon de soleilmon corps se réchauffeje souffle J’écoute ce tambourfluide rugissantIl résonne sourden mon corps sommeillant Tout douxpetit tambourmon corps respire reposant.
Déformation professionnelle
On est en couple et maintenant, il nous faut construire. Oubliant mon vertige fileté, je parsèmerai nos plafonds d’empreintes étoiles.Je serai de mèche avec toi pour faire des petits trous partout. Entre toi et moi, j’installerai mes connecteurs. Avec mes gros sabots, on sera en cheville pour cette fixation et pour rire, je te sortiraiLire la suite « Déformation professionnelle »