MinouSi demain on allait prendre l’airPrès de la mer à Buenos airesPuis partir prendre en photoTous les chats sauvages du Mato Grosso MinouAllons voir Elysabeth et Celso nos amisChanteurs ménestrels à FlorianopolisOù les passiflores attendent la nuitPour éclore en un parfum de folies. MinouEn arrivant pour une cachaça (1)Je serais ton rascar capac (2)Je t’offriraiLire la suite « Matogrosso »
Archives de l’auteur : ffriedlander0285
Fruisme
Je vais vous raconter le dernier pépin qui m’est tombé dessus. Un matin, ma peau lissée semblait recouverte de cire et mes joues bien rondes prenaient une couleur rosie.Mes cheveux avaient épaissi, ils ressemblaient à un fouillis de brindilles un oiseau aurait pu y faire son nid.Quelque chose me chatouillait le dessus de l’oreille, c’étaitLire la suite « Fruisme »
Je te dirai
Comment trouverais-je les mots quand je voudrais l’oubli ? Alors pour l’indicible des mots d’emprunts, mots qui hantent mes maudits non-dits. Sûrement pas demainsûrement pas dès l’aube,mais oui, un jour sur le chemin qui va par la montagne et la forêt. Six années et je n’y suis jamais retourné, j’espère que tu reposes en paix.Lire la suite « Je te dirai »
Nature inconsciente
Les fleurs ont une science des couleurs et des parfums qui m’étonne.Une rose « sait » qu’elle ne doit pas sentir le jasmin ou la lavande. Les fruits ont développé l’art des saveurs, quelle palette ! De la fraise des bois à la noix de coco, de la cerise à la mangue, tout cela avecLire la suite « Nature inconsciente »
Oubli
Au débutrien que le videun désir d’oubliun silence sans image et puisfffouuu ce ventce vent dans ma têtecomme le chant d’un coquillage alors c’est revenu le ventle crissement du sable dans les oyatsles fragrances de bruyères mêlées à celle des pinset ce wouhm incessant que font les vagues quand elles se brisent quand elles seLire la suite « Oubli »
Maboule rêverie
Boule de boue nous sommes faits d’argileet agile est celui qui nous a faits ainsi,boule inique ou boule creuseet parfois carapace de granite. Notre terre est bonne pâte ; en coulée orangée elle tartine son magmacomme un rêve d’obsidienne et la digestion d’une digression scorie.Notre terre est bonne pâte ; l’humanité de passage y émaille saLire la suite « Maboule rêverie »
Un elfe passait là
Dans un tintement de clochettesun elfe équilibriste passaitvif et agile trottinantsur un fil de la vierge.Il était venu voir les étoiles encore endormieselles reposaient là tombées des cieux Que faisaient-ils ? Quelques mouvementset d’étranges lueursla brume les cachait d’un voilemais quand le soleil se leva ce fut l’ouverture du bal Sirius vint tournoyer aux brasLire la suite « Un elfe passait là »
Coulée de nuit
La nuit toute rondeest venue se pelotonnerau creux de l’aube pâle.Les couleurs du mondecomme un œuf fracassés’échappaient des étoiles. Finissant son petit tourla terre reposait savoureuse.Le ciel déglutissant a gobé ce petit jouraux mouillettes baveuses. Ce matin s’est cassé sur la collineabandonnant la nuitcoquille vide.
Des fleurs dans la chevelure de Bérénice
Ce que l’on doit à la lunec’est la mer en mouvementune glissade de silice l’apparition des dunesla courbe d’une brune Androsace et un croissant Ce que l’on doit à la nuitun jeu de cache cache soleilun délire d’âme Céanotheet la fraîcheur de l’air au réveil Ce que l’on doit aux étoilesl’Ancolie d’une lumière pâlela traceLire la suite « Des fleurs dans la chevelure de Bérénice »
Et les faons sur la colline
Ô toi, terre du soir,voici l´heure du loup,qui pour toi se jouedu rouge et du noir. Beauté divine,La nuit s’avanceet j’y vois la dansedes ombres sibyllines. Quand dans l’oeil de ce jourl’horizon se referme,dans le ciel je savourecette pourpre lanterne. Quand la terre ancre le soir,oui, ce n’est pas la savaneet sa faune qui seLire la suite « Et les faons sur la colline »