Fret frotte ferrailletremble et bringuebalesa rouille ses tagsses lettres crissentet se rongent chemin de ferles mots du railaiguillent des phaseset s’effilochenten train d’enfer convoi dangereuxderrière mots tristestombe la phrasegarde barrièredes jours heureux Sont-ils parallèlesalphabets de fuitel’essai en frichela voie perdued’un poème ?
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Ose iris
Dans tes iris je me perdscar sur le bord du milieuj’ai glissé dans le bleu. Tes cilsclignent et sont enclinsaux battements câlinscomme un souffle de viele jour et la nuit. Au battement de tes cilspoudré d’éphémèrecâlins décalqués à l’oeilJ’ai glissé dans ton bleuBel abîme ** amour ** J’ai plongé en apnéesous tes paupièreset je deviensLire la suite « Ose iris »
Du ciel à la terre
Vertiges et mystères là où le ciel de flotte se déchire et nous décoche des flèches qui sait là-haut ce qui cloche et pourquoi choir d’une Babel babiller en langue gargouille aux petits monstres biscornus et quand bien même Jacob me présenterait une échelle en verticale monter ou descendre je ne saurais plus. Encore écouterLire la suite « Du ciel à la terre »
Sous le vent tiédi de septembre
Il a mis de la couleur sur le bord de la rivière,sur un vieux bout de ficelle il a accroché un fer à cheval et quelques cailloux de formes étranges. Il a semé des marguerites et planté là trois pousses de bambou.Il a repeint en bleu et vert le vieil arbre mort. La voie ferréeLire la suite « Sous le vent tiédi de septembre »
M’en allant promener
J’ai suivi au fil de l’eau ton chant d’éclabousseJe voulais te rattraper joueuse sinueuseparfois je m’éloignais mais c’est toi qui me retrouvaistu glissais sur des pierres ardoise où se dessinait des mousses opalinesdis-moi que tu aimerais encore qu’à ta rive mes lèvres se posent sur ta nudité de fraîcheur et transparenceque mes lèvres épousent tesLire la suite « M’en allant promener »
Faux
Il me reviens en mémoireUn hêtre solitaire et tortillard.Un arbre aux formes bizarresQui m’apparut dans le brouillard. Élevé au secret d’une abbayeNommé gardien des Faux de Verzy.Ses dernières feuilles vibrantes avant la nuit.Ses branches qui disaient non,Ses branches qui disaient oui. Il s’agitait laissant ce messageEn sémaphores signaux de vie,À tout les enfants de passageQuiLire la suite « Faux »